Dans la droite ligne de ses deux conférences tenues ces dernières années pour le CCHL, devant une salle comble et un public enchanté – Face à l’œuvre, faut-il croire pour voir et La communauté de l’œuvre – Bruno Dufour-Coppolani proposera comme dans un triptyque, un troisième volet : Une œuvre est comme un visage.
Peintre attaché à Saint-Lô mais aussi enfant du marais (des Champs de Losque !) il excelle, et dans l’expression à travers son oeuvre et dans la pédagogie, sa seconde passion, à travers le commentaire.
L’artiste-enseignant-conférencier, de concert, exposera que l’art, comme l’histoire, la science et la philosophie, mais sous une forme sensible, interroge ce que nous devenons.
Il montrera comment le spectateur (sous-entendu chacun d’entre nous face une œuvre d’art) peut reconnaître, pour lui, et comme juste, cette forme et ce qu’elle exprime ; comme il peut reconnaître face au visage d’autrui ce qui ne peut être dit, ni spécifiquement montré.
Cette reconnaissance personnelle établie, Bruno Dufour-Coppolani démontrera, en illustrant son propos avec quelques-uns des plus grands chefs-d’œuvre tous siècles confondus, que cette rencontre peut se déployer, en une communauté de reconnaissance…
Et c’est cette communauté de reconnaissance qui élèvera la proposition artistique au statut d’oeuvre ou de chef-d’œuvre.
Il nous expliquera en conclusion qu’il est dans la nature de l’œuvre d’être humaniste.
Le débat ne manquera pas alors de s’ouvrir…